La gnose est une croyance philosophico-religieuse, qui a pour concept cardinal le fait que le salut de l’âme passe par la connaissance de la divinité et donc, par une connaissance de soi. Elle se distingue d’autres croyances par son aspect philosophique puisqu’elle ne se limite pas à la foi, à la prière ou à la dévotion.
La gnose qui va donc à l’encontre même de la théologie chrétienne, peut pourtant prendre diverses formes et en se borne pas seulement au dénis de toute forme divine. On trouve en effet des gnostiques chrétiens, qui incluent l’idée que Dieu est bel et bien à l’origine de la création mais ne reconnaissent pas forcément l’autorité de l’église chrétienne.
Selon les gnostiques, chaque être possède une part divine et un savoir déjà acquis qui ne demande qu’à se développer à nouveau au fur et à mesure des incarnations.
Par ailleurs, la Gnose laisse supputer que le fonctionnement du monde repose sur le duel permanent de force obscure et de forces de la lumière. Son fonctionnement ressemblant ainsi à la signification primaire du yin et du yang.
La gnose est une théorie antique déjà ancienne, qui a pourtant été « remise » à l’étude et au goût du jour, après la découverte en 1945 des manuscrits de la bibliothèque de Nam Hammadi. Ces manuscrits sont formés de treize codex datés du IVéme siècle et on été découverts au nord ouest de Louxor.
De célèbres alchimistes ou occultistes connus se sont déclarés adeptes de la Gnose, cette dernière véhiculant en effet des idées occultes et mystiques très marquées. Posséder la Gnose étant synonyme de posséder la connaissance totale et donc les secrets de la création, de l’univers et de la vie dans son tout, en passant généralement par des rites initiatiques qui mènent à l’illumination.