La cafédomancie ou caféomancie est une technique de divination consistant à lire l’avenir en interprétant les traces laissées par du marc de café au fond d’une tasse, d’une soucoupe voire d’un linge.
Cafédomancie ou voyance avec du marc de café
On ne connait pas l’origine exacte de cette pratique. On pense qu’elle est en lien avec la civilisation ottomane, qui l’aurait elle-même découverte en Mésopotamie. Elle se répandit ensuite en Europe alors que le café gagnait en popularité comme boisson.
Pratique de la cafédomancie
La pratique de la cafédomancie est très simple, il suffit de disposer d’un café, d’eau et si possible d’une tasse.
Il faut dans un premier temps préparer un café en ayant pris soin de moudre finement les grains. Ensuite, il est nécessaire de boire le café (ou de vider la tasse, mais c’est alors un peu gâcher !) en faisant attention à bien laisser un peu de liquide au fond de la tasse.
Si on utilise une tasse, il faut la retourner sur une soucoupe ou sur un linge blanc et la laisser ainsi. Il faut ensuite patienter quelques minutes avant de retirer la tasse. Le principe consiste ensuite à interpréter les figures que l’on discerne parmi les marques de marc de café.
Interprétation de la cafédomancie
Parmi ces marques, les figures pleines, (en noir) sont considérées comme les figures principales, celles utilisées pour la lecture de l’avenir. Les dessins laissés en creux et visibles dans le blanc sont considérés comme secondaires et interprétés afin de révéler le passé.
Les formes géométriques suivantes peuvent être interprétées comme suit :
- Lignes horizontales : difficultés, blocage à venir, précautions à prendre,
- Lignes parallèles : mouvement, changement à venir,
- Bulles et ronds : bonne fortune, matérielle voire sentimentale.
Si des objets sont devinés, on peut les interpréter comme suit :
- Ciseaux ou forme de lame : séparation, rupture (sentimentale ou autre).
- Cercle épais : union, mariage
- Clef : un problème va être résolu
- Maison : quelqu’un vous aime !
Des figures animales peuvent être également discernées :
- Oiseau : des nouvelles vont arriver, restez à l’affût !
- Araignée : on tente peut être de profiter de vous, soyez attentif à votre entourage !
- Escargot : ça va bouger (déménagement, changement de travail…).
Cet excellent site Internet consacré à la cafédomancie vous en dira beaucoup plus sur la liste des symboles : https://www.cafedomancie.com/.
Le cauri ou porcelaine-monnaie (Monetaria moneta ou Cypraea moneta) est une espèce de coquillages de la famille des Cypraeidae (les « porcelaines »). Employés historiquement comme monnaie, ils continuent aujourd’hui à être utilisés comme bijoux ou objets de décoration ou comme support de divination.
Le cauris sont aujourd’hui à ce jour toujours très utilisé en Afrique de l’Ouest et également en Amérique du sud (Brésil).
Le voyant dépose les cauris dans la main du consultant pour que ce dernier se concentre sur les questionnements qu’il éprouve. Le devin procède ensuite à une sorte d’incantation avant de jeter les cauris au sol. Plus le nombre de cauris jetés est important, plus le voyant pourra obtenir de plus amples détails sur la question du consultant, attention, ce nombre ne doit pas excéder une grosse poignée. Certains établissent un nombre maximal de 16 cauris.
Le voyant interprète ensuite la trajectoire et la position des cauris pour répondre aux questionnements du consultant.
D’autres formes d’utilisations sont également possibles.
La chéloniomancie (du grec moderne : χελώνη, translittération : khelốnê, tortue, et μαντεία, translit. manteía, divination, parfois écrit chélonomancie est l’art de la divination pratiquée par l’écriture de caractères pictographiques sur les os et écailles de tortues dans la Chine antique.
La chéloniomancie est une pratique dérivée de la plastromancie. Les supports pour la voyance utilisés sont les carapaces, les os et les plastrons des tortues. La tortue, est perçue, en Chine, de manière particulière, voire comme un animal surnaturel… On lui attribue des pouvoirs magiques, probablement en raison de son apparence physique, de sa qualité d’amphibie et de sa longévité. Dans la Chine ancienne, elle servait à lire l’avenir des empereurs.
Pour pratiquer cette technique de divination, il est nécessaire de se munir d’une carapace de tortue. La carapace de la tortue prend la forme de carré à la base et rond au niveau du sommet. La forme carrée représente le monde terrestre et la forme ronde symbolise le monde céleste.
La préparation méticuleuse de la carapace par abrasion et lissage, puis creusement de deux cavités perpendiculaires à chaque lieu d’application du poinçon circonscrit les fissures à des formes de demi-H, permettant d’obtenir des craquelures de même type. On fait passer la carapace au feu, ce qui conduit à fissurer les espaces situés entre les écailles. Le nombre de trois cent soixante fissures doit être constaté. par les préparateurs (bu ren) qui valident ces fissures.
Les devins (shi) surlignent ensuite à l’encre les craquelures avec un pinceau et déterminent le sens technique du pronostic.
L’interprétation technique repose en priorité sur l’inclinaison montante, descendante ou nulle de la branche latérale de la fissure et sur la rectitude ou non de son tracé (montante = favorable, descendante ou irrégulière = défavorable).
La codomancie est la technique divinatoire consistant à lire l’avenir dans des cloches ou de clochettes.
Depuis l’antiquité et ce, même avant l’avènement du christianisme, les cloches avaient un rôle de communication pour transmettre différentes messages : alerter ou informer (d’un danger, d’une célébration), signaler (un lieu) convoquer (un rassemblement, une procession) aussi bien dans la vie civile que dans la vie religieuse. Au son des cloches étaient associées de nombreuses croyances. Par exemple, lorsque des femmes puisaient de l’eau à une source ou dans un puits, le tintement de cloches était supposé leur apporter un surcroît de force spirituelle, voire de pouvoirs magiques…
Codomancie : langage et interprétations
Au tintement des cloches des présages étaient associés : lors d’un orage, le danger permettait d’être écarté ; un véritable langage a été élaboré : sonorité, combinaisons de sons, etc. D’une manière générale, les cloches lorsqu’elles sonnent sont réputées éloigner les esprits malfaisants. Le battement de leur batail (le battant qui fait « sonner » la cloche) est intimement lié au cours des vents. Suivant la direction des brises et le tintement des cloches, on pouvait déduire l’approche ou l’éloignement d’un danger…
On rapporte la pratique d’une mancie désuète. Il s’agissait de se place sous une cloche (à condition qu’elle fut de taille suffisante !) et d’y exprimer son interrogation. Le son de la voix génèrent ainsi des ondes qui résonnent avec le métal et fournissent des éléments de réponses à ce questionnement.
Comme on la dit, cette pratique est de nos jours disparue…
Les cloches dans les rêves
En onirocritique (la science des rêves), l’occurrence d’une cloche et du son qu’elle émet est sujette à de multiples interprétations.
Quelques exemples :
- Un rêve dans lequel une ou des cloches sonnent est généralement un signe plutôt négatif. Accident, jalousie, catastrophe, attention ! Rien de bon n’est en approche,
- Observer un clocher dans la campagne isolée ou en cours de réparation est très positif, annonciateur de succès à venir,
- Une cloche abîmée et/ou se détachant de son clocher est un signe de pauvreté et de perte.
La Cokkygomancie est une très ancienne technique de divination reposant sur l’étude et l’observation du coucou. Le nom de cette pratique divinatoire vient du grec κόκκυξ [kokkux] « coucou ».
On dispose de très peu d’informations sur cette technique divinatoire…
On dit par exemple que si l’on entend le chant du coucou avant le début du printemps (ou du mois d’avril), le présage est négatif. En effet, des soucis matériels seraient alors à venir. Autrefois, cela annonçait des périodes de disette ou de famine.
En revanche, une personne entendant pour la première fois le chant de l’oiseau au printemps vivra probablement une année faste et riche.
La cokkygomancie, mancie oubliée ou simple superstition ?
Dans certains pays de tradition celtique et notamment, en France, en Bretagne, on raconte que le nombre de « coucous » que peut entendre une jeune célibataire correspond au nombre d’années la séparant de son mariage.
Parallèlement, pour les personnes âgées, ce nombre serait bien funeste puisqu’il correspondrait au nombre d’années leur restant à vivre…
Pour beaucoup, la cokkygomancie s’apparente plus à une superstition qu’à une réelle pratique divinatoire.
Pour l’anecdote, saviez-vous que le l’os du coccyx partage avec la cokkygomancie la même racine grecque ? Pourquoi ce nom ? Tout simplement parce que la forme du coccyx évoque la forme triangulaire du bec de l’oiseau !